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Urban Bushmen

Carnets de voyages et nomadisme urbain

Gare de Brazzaville - Le C.F.C.O.

Si le Chemin de fer Congo-Océan (C.F.C.O.) peut encore faire rêver les amateurs de trains exotiques, n'oublions pas que la construction des 510 km de voies entre Brazzaville et Pointe-Noire fut « un effroyable consommateur de vies humaines » : si des auteurs comme André Gide et Albert Londres dénoncèrent les conditions de travail des ouvriers, au moins 17 000 moururent pendant les travaux entre 1921 et 1934.

Gare de Brazzaville - Le C.F.C.O.Gare de Brazzaville - Le C.F.C.O.Gare de Brazzaville - Le C.F.C.O.

Les amateurs devront toutefois prendre leur mal en patience, la ligne étant fermée depuis le dynamitage en novembre 2016 du pont de Kimbedi par les Ninjas Nsiloulous, bras armé du Conseil national de résistance (CNR) du Pasteur Ntumi. En attendant le début des travaux de réparation, on se contentera d’un coup d’œil à la gare de Brazzaville où les puissantes locomotives General Electric attendent de reprendre du service.

Gare de Brazzaville - Le C.F.C.O.Gare de Brazzaville - Le C.F.C.O.
Gare de Brazzaville - Le C.F.C.O.Gare de Brazzaville - Le C.F.C.O.

On trouvera des images d’archives (dont un court extrait de film vantant les bienfaits de la colonisation en passant les vies des travailleurs par profits et pertes !) sur http://dmcarc.com/le-cfco-en-films/

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